Les idées reçues sur l’accouchement

Publié le : 22 janvier 20204 mins de lecture

La grossesse, et surtout l’accouchement, est souvent accompagné de beaucoup de peurs et de stress. Épisiotomie, césarienne, forceps, … les termes qui font peur sont nombreux et le pire c’est qu’on en parle souvent ! Ce sont les genres de mots qui font redescendre la maman de son petit nuage. Dans cet article, nous allons voir que beaucoup de ces sujets qui circulent trop à propos de l’accouchement ne sont en fait que des idées reçues.

« Les hôpitaux rendent les césariennes de plus en plus fréquentes »

Commençons par celle-là, car parmi les idées reçues sur l’accouchement, elle est particulièrement connue, à la ressemblance des théories du complot. Les cabinets d’étude expliquent la réussite de cette rumeur par le fait qu’à une certaine époque, les obstétriciens touchaient plus d’argent pour une césarienne que pour un accouchement à voie basse. Cependant, il n’y a pas d’inquiétudes à avoir. C’est prouvé que c’est une idée fausse. Les statistiques le montrent bien : ces dernières années, le taux de césarienne par année est toujours dans les environs de 21 %, que ce soit pour les femmes qui accouchent pour la première fois ou pour celles qui ont déjà accouché auparavant. On ne pratique une césarienne uniquement pour des cas bien précis, comme l’hypertension de la mère, le siège, un cas de diabète gestationnel ou dans le cas d’urgences comme le sauvetage maternel.

« La pratique de l’épisiotomie est systématique »

Il est vrai qu’à une certaine époque, on faisait une épisiotomie systématiquement. Mais avec les avancés de la médecine moderne, on a eu recours à des méthodes d’analyse poussées pour vérifier scientifiquement que ce n’est pas bénéfique. Aujourd’hui, tous les hôpitaux sans exception en ont conscience. On pratique l’épisiotomie que lorsque le rythme cardiaque du bébé ralentit dangereusement ou lorsque le périnée est sur le point de se déchirer. Selon les études récentes, le nombre de femmes ayant subie l’épisiotomie a considérablement diminué. Il est passé de 71% à 45% depuis 1998. Cette diminution a été possible notamment grâce aux recommandations du CNGOF.

« La péridurale fait passer la maman à côté de l’événement »

Avoir un bébé est l’une des choses les plus palpitantes qu’une femme peut vivre. Il y a une idée reçue sur l’accouchement fortement répandue comme quoi si on pratique la péridurale, la mère ne verra pas son bébé naître. Il faut savoir que de plus en plus d’hôpitaux rendent la péridurale plus ou moins dosée. Aujourd’hui, ce sont les mères elles-mêmes qui gèrent le dosage. Ainsi, il n’y a pas de risque que la maman ne sente pas le bébé passer.

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